le plus communément partagé est sans doute l'esprit de contradiction .
Appliqué au FRANCE, il provoque des réactions curieuses, émanant souvent de la même personne, qui critique âprement son utilisation en glorifiant sa technique, vénérant les fastes
de sa table en hurlant au gaspillage, et vantant la qualité impeccable du service en déplorant
la surabondance de personnel qui permet de l'assurer.
A la vérité, bien des critiques tiennent au fait que FRANCE a changé de destination.
Conçu dans les années 50 pour la ligne froide, brumeuse de l'Atlantique nord, il a subit
de plus en plus la concurrences des lignes aérienne, et pour survivre a dû se tourner vers les activités plus lucratives des croisières au soleil.
Malheureusement, il n'avait pas été construit ni agencé pous ce genre de navigation.
Ses pont découverts étaient nettement insuffisant pour en faire une usine à bronzer,
et son semblant de piscine exterieure avait bien du mal à recevoir quelques parasols.
S'ajoutait à cela l'épineux problème des escales.
Dans les deux zones inlassablement écumées par les paquebots de toutes nationalités,
Antilles et Méditerranée, les ports où FRANCE pouvait aller à quai était limité.
Partout ailleurs, le fort tirant d'eau de " ce gros éléphant " de mer, néanmoins remarquablement maniable, l'obligeait à mouiller sur rade.
Cela impliqait la mise à l'eau des vedettes du FRANCE qui par groupes de soixante-dix
" mâchoirons ", assuraient une navette permanente entre le bord et l'embarcadère.
Que de milliers de miles n'ont-elles pas parcourues, ces vaillantes embarcations !!!
CHAMBORD, CHEVERNY, CHENENCEAU et CHAUMONT, qui promenaient leurs noms de résidences royales sur toutes les mers du glone avec, flottant en poupe,
leur fier pavillon tricolore ......
Nom donné aux passagers par l'équipage.
En fait, c'est le nom d'un vulgaire poisson particulièrement vorace,
à la faim perpétuellement insatisfaite
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