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Avec la disparition de ces paquebots, au début des années 50,
la France risque de ne plus être présente sur l'Atlantique Nord.
Or c'est à l'époque la route maritime la plus importante et la plus fréquentée.
Un renouvellement de la flotte transatlantique s'impose absolument.
Il y a quarante ans, dans les bureaux de la Transat, le président de la Compagnie Générale Transatlantique, Monsieur Jean Marie, passait commande auprès des chantiers pour un préstigieux navire qui, dans l'esprit de tous, à l'instar du légendaire NORMANDIE, serait sur tous les océans un incomparable ambassadeur.
Depuis les années vingt, la Transat a eu pour politique d'abandonner les styles historiques au profit du style contemporain.
Avec le projet du nouveau paquebot, la Compagnie s'inscrit déjà dans l'évolution sociale et s'adapte au nouveau mode de vie des années cinquante.
Malgrés l'accroissement du traffic aérien, la Compagnie Générale Transatlantique prend, à la fin de l'année 1952, la décision d'élucider un successeur aux navires vieillissant et qu'il soit digne du défunt NORMANDIE.
A cette époque la décision de construire un nouveau paquebot résidait dans la concurrence minoritaire de l'avaition commerciale, le traffic aérien restant inférieur au traffic maritime. les voyages dans les aires restent longs et bien inconfortables
. La transat estime donc capable de surmonter la menace de l'air.
L'objectif est de réaliser un bateau qui fasse appel aux technologies les plus avancées avec comme impératifs l'économie, la sécurité et le confort.
La Compagnie chargée de l'exploitation de la ligne d'intérêt générale
Le HAVRE / NEW-YORK a l'obligation, depuis le cahier des charges de la convention passée entre la Transat et l'Etat en 1933, de remplacer les navires âgés de plus de vingt-cinq ans.
Le gouvernement a accepté le principe d'un seul paquebot de grand tonnage en remplacement du LIBERTE et de L'ILE de FRANCE.
De nombreux pays,
ayant foi en l'avenir des paquebots, se sont engagés dans la même voie.
L'Angleterre veut donner des successeurs au QUEEN MARY et au QUEEN ELISABETH.
Et les Etats-Unis projettent un navire jumeau du UNITED STATES.
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