On y vient pique-niquer et même camper.
Photographes amateurs et professionnels s'en donnent à coeur joie, avec en premier plan des amoureux, des pêcheurs, ou des vaches en paissance dans un pré voisin;
et en arrière plan, la fumée et le brouillard des industries, les herbes des marais.
Le FRANCE devient aussi le cadre de nombreuses revendications sociales et de meeting. Les travailleurs du livre du Parisien Libéré, les salariés des chantiers de Normandie ou les grévistes d'atochimie l'occupent à tour de rôle, donnant ainsi
à leurs mouvements une portée national.
Très vite on baptise son nouveau havre, un appontement isolé dans la zone portuaire,
le " Quai de l'oubli ", et une équipe de six hommes veille sur lui jour et nuit.
C'était dans toute son horreur, la mise au rancart du majestueux navire, dans un paysage sans grandeur fait de cheminées enfumées et d'enchevêtrements
de constructions industrielles, loin des regards admirateurs ou des murmures
de pitiés des foules
Ainsi isolait-on jadis les lépreux et les pestiférés !......
marathon04, Posté le jeudi 08 janvier 2009 03:29
superbe photo, triste, mais superbe !